En Côte d’Ivoire, le taux de croissance de l’ordre de 8% depuis six ans, locomotive de l'Afrique de l'Ouest attise les convoitises du monde entier.
Ainsi en 2016, la Chine est devenue son premier fournisseur, devant la France. Les sociétés bleu-blanc-rouge affrontent aussi la concurrence d’entreprises turques, brésiliennes, marocaines ou espagnols et, de plus en plus, de compétiteurs locaux.
Les milieux d'affaires français s’activent et, certaines PME veulent aussi traverser la Méditerranée à la recherche de nouvelles opportunités. Une aventure à la fois alléchante et risqué. Le PIB africain est aujourd’hui inférieur à celui de la France, en 2050, il sera deux fois plus élevé.»
Un secteur stratégique comme l’électricité demeure un produit rare en Afrique. En Côte d'Ivoire, seulement la moitié des localités sont électrifiés.
« On a ciblé l’Afrique car on s’est dit: il y a du soleil, des besoins et un paysage concurrentiel moins développé que dans d'autres pays», explique Antoine Huard, les PME Générale du solaire. La société, créée en 2008 et spécialisée dans le développement et l’exploitation de centrales photovoltaïques. Mais si l’énergie solaire est considérée comme une nouvelle priorité dans de nombreux pays africains, bien peu de projets sont menés à bien, faute de réelle conviction.
« On ne peut pas se permettre d’avoir des représentations partout, souligne Raúl García, TIA-Stein Group, un fournisseur de chaudières industrielles. Ce que nous devons trouver, ce sont des partenaires locaux» dans un Délai de trois jours à Abidjan, ce responsable du développement commercial aura donc surtout tâché de« prendre des contacts».