Au port d'Abidjan, les véhicules de 20 ans ou plus ne transitent plus. Une interdiction imposée dans le cadre d'un décret adopté en décembre par le gouvernement ivoirien pour améliorer la qualité de l'air. Vous avez peut-être remarqué des changements récents sur les routes d'Abidjan. Les vieilles voitures qui, pendant des décennies et chaque jour, ont rempli les rues d'Abidjan ont disparu. Et ce n'est pas un phénomène limité à la Côte d'Ivoire.
La plupart des pays africains commencent à être confrontés à ce problème, ces vieilles voitures. Ce sont des véhicules immatriculés dont le temps est passé, dont le niveau de pollution est atroce et qui travaillent souvent en dehors de la loi. Mais toutes ces vieilles voitures ont disparu de la Côte d'Ivoire depuis le 1er janvier 2018.
Mais elles restent le véhicule le plus pollué et leur nombre continue de se multiplier car elles circulent toujours librement dans les pays voisins comme le Burkina Faso qui a depuis signé un plan d'action avec la Côte d'Ivoire pour régler les problèmes de circulation sur son territoire.
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Le problème de la purification
C'est désormais une interdiction. Les véhicules âgés de 20 ans ou plus ne transiteront plus au port d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Un décret adopté en décembre par le gouvernement ivoirien, qui prévoit que tous ces véhicules devront être broyés. Le port d'Abidjan possède l'un des plus grands parcs automobiles d'Afrique de l'Ouest, et ce parc est très ancien. Cette décision environnementale attendue n'est pas seulement en Côte d'Ivoire, mais aussi au Sénégal, pour lutter contre la pollution.
En Côte d'Ivoire, le problème de la pollution est réel : les fumées nocives des motos à deux temps, des taxis et des bus circulent librement chaque jour dans Abidjan.
Les conducteurs mal informés
La pollution atmosphérique est un problème environnemental majeur dans de nombreux pays. Selon l'Organisation mondiale de la santé, elle est à l'origine d'environ quatre millions de décès chaque année, et l'on prévoit qu'elle deviendra un risque sanitaire plus important dans les décennies à venir en raison de la croissance démographique et du changement climatique.
Une interdiction des vieux véhicules peut avoir des avantages qui vont au-delà de la qualité de l'air pur. Elle permet également de réduire les déchets municipaux en retirant ces voitures des voies publiques, et elle peut accroître la sécurité routière en réduisant la probabilité d'un accident causé par des pneus usés ou d'autres dangers.
La COP26, un pas vers l'interdiction des vieux véhicules?
La question des véhicules anciens est au cœur de la COP26 depuis longtemps. L'interdiction des vieux véhicules polluants est en effet une avancée majeure qui est prise au sérieux par toutes les parties concernées. L'interdiction de ces véhicules est significative, mais ce ne sera pas la fin du problème. En effet, ces voitures ne disparaîtront pas du jour au lendemain, mais au fil du temps et il faudra des années pour les éradiquer complètement.
Il faut savoir qu'en Côte d'Ivoire, la pollution automobile est responsable de 70% de la pollution atmosphérique. En plus de cette mesure prise par les autorités ivoiriennes, la COP 26 sera l'occasion pour le président ivoirien Alassane Ouattara de réaffirmer son engagement dans la lutte contre le changement climatique.
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Le sujet de la pollution due aux vieux véhicules ne peut plus être ignoré et doit être traité par des mesures visant à limiter les conséquences néfastes sur l'environnement. La décision du gouvernement contribuera à améliorer la qualité de l'air dans ces grandes villes. Il en va de l'avenir de notre santé.