La 26ème édition du Tour cycliste du Togo annoncée par la Fédération Togolaise de Cyclisme s’est bien déroulée le 11 au 16 avril 2017. Comme prévu, 12 nations ont répondu présentes à la ligne de départ de cette compétition qui y a été organisée.
Pour rappel, ces équipes de coureurs à majorité constituée par le continent africain ont été composées du Bénin, de la Belgique, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la France, du Ghana, de la Hollande, du Mali, du Niger, du Nigéria, de la République Démocratique du Congo et bien sûr du Togo. Par ailleurs, la distance totale parcourue était de 1.285km divisée en six grandes étapes.
Au premier jour, les cyclistes ont à rallier Lomé à Danyi pour un long trajet de 151km. L’itinéraire Sodoké-Niamtougou a été la seconde étape avec une longueur de 105km. Le jour suivant, les coureurs avaient à s'affronter sur un parcours de 68km qui sépare Kanté de Kara. Vient ensuite la 4ème distance de 108km qui relie Kara à Tchamba suivie de celle avant la dernière ligne droite Tchamba-Blitta pour un intervalle de 124km. Enfin, un circuit fermé de 80km autour de la ville de Lomé a bouclé le 26ème numéro du Tour cycliste de Togo.
Echec du pays d’accueil
En tout, ils étaient 76 cyclistes à avoir pris part à cette nouvelle édition 2017 du Tour cycliste du Togo. Parmi eux se trouvait le vainqueur de la compétition, c’est-à dire, le cycliste qui a endossé le maillot jaune qui a empoché la somme de 5,760 millions de francs CFA. Il s’agissait de l’Ivoirien Cissé Issiaka qui a ravi la première place du classement général.
Quant à la deuxième position, elle a été attribuée au coureur français Bousquet Pascal. Enfin, le néerlandais Van Der Niels a complété le tableau du podium.
Quant aux représentants du pays local, la chance n’était pas du tout de leur côté. Ainsi, le Togolais le mieux placé Abdoul Raoul Akanga ne pointait seulement qu’au 25ème rang.
Un résultat décevant par rapport aux objectifs fixés par la Fédération Togolaise de Cyclisme. Un mauvais pas que la FTC tentera d’améliorer pour les nombreuses prochaines éditions qui vont venir, selon son Président Dieudonné Gagou. Pour sa part, l’entraineur national Godefroy Anagonou a mentionné l’existence de la volonté des sportifs mais ce qui manque ce sont les mesures d’accompagnement. Bref, pour lui, l’échec était dû principalement à l’insuffisance de matériels convenables.