L’accident routier mortel est un fait qui distingue la République de la Côte d’Ivoire. D’ailleurs, ces malheureux incidents continuent toujours de marquer la vie quotidienne du pays. Dans cette optique, les statistiques parlent d’elles-mêmes si l’on prend en compte les récents chiffres officiels. Ainsi, au cours des deux premières semaines du mois de janvier 2018, on a dénombré 1.458 accidents de la circulation : il y avait eu 81 personnes tuées et 2.888 individus blessés. Nombreuses sont les causes qui provoquent les collisions de véhicules, d’après le directeur général de la Police Youssouf Kouyaté. On peut citer notamment, le bas âge des conducteurs se situant généralement entre 15 à 20 ans, la prise de volant en état d’ivresse ou sous l’effet de psychotrope, l’ignorance et le non-respect du code de la route, les conditions illégales d’obtention de permis de conduire, la multitude de soudoyer sur les routes ainsi que l’état délabré des infrastructures routières et le mauvais état des moyens de transport. Sinon, à signaler particulièrement l’existence flagrante de l’impunité face aux arrangements en dépit des textes et procédures légaux en vigueur qui peut être considérée comme la cause principale de nombreux accidents sur le territoire national ivoirien. Pire, la célérité dans le traitement des chiffres des victimes de la route s’oppose totalement avec le respect des poursuites pénales qui incombent aux personnes responsables des accidents, notamment, celles causant les décès.
Impunité meurtière :
Ce qui sidère dans la réalité vécue par la population ivoirienne est le laxisme de la communauté ivoirienne en général, et particulièrement le corps policier ainsi que les gens de la justice. En fait, il existe bel et bien des adolescents mineurs qui se trouvent assis à la place du chauffeur sans permis de conduire ou des personnes conductrices en état d’ébriété arrêtés par la police. Par contre, il a été constaté qu’aucune enquête n’a été traitée jusqu’au bout par les autorités policière et judiciaire compétentes. Par conséquent, les gens de la presse dans le domaine des faits divers n’ont pas la moindre information relative aux éventuels jugements à faire connaître au public. En guise de conclusion, la vie de la population en Côte d’Ivoire dépend entièrement de la stricte prise de responsabilité de la police et de la justice en face des innombrables inconsciences routières. En effet, seules ses autorités compétentes ont l’unique droit d’appliquer la loi en vigueur envers les dossiers irréguliers pour mettre fin à l’impunité qui cause la mort sur les routes ivoiriennes.